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juin 8, 2020
Mise à jour : juillet 13, 2020
Le marché des titres est l’un des plus grands et des plus liquides de tous les marchés financiers au monde. Ce marché offre une alternative permettant aux entreprises de lever des capitaux pour leurs activités. Néanmoins, beaucoup de gens ne comprennent pas les titres, qui sont à la base du marché des titres. Cet article explique les titres et les types disponibles sur le marché.
I. Comprendre les titres
En tant qu’investisseur, vous vous êtes peut-être déjà familiarisé avec les titres. Ce sont des instruments de financement que les entreprises utilisent pour lever des capitaux sur les marchés financiers. Les entreprises attribuent une valeur à ces instruments et ils servent de preuve de propriété aux traders qui les achètent. La preuve de propriété d’un titre peut être un morceau de papier ou (plus courant de nos jours) un fichier numérique indiquant la propriété.
Un titre a deux aspects. D’un côté, le détenteur du titre considère l’instrument comme un investissement. Du côté de l’émetteur, l’instrument est une dette ou une obligation. Par conséquent, l’émetteur du titre s’engage à verser une certaine somme à un moment donné tandis que le détenteur du titre espère réaliser un bénéfice. Les actions, les obligations, les billets, les obligations non garanties, les bons de souscription et les options sont des exemples de titres.
Les actions et les obligations constituent la principale catégorie de titres. Néanmoins, il existe une classe secondaire appelée les dérivés. Ce sont des instruments financiers dont la valeur dépend de celle d’un indice de référence. L’instrument naît après l’établissement d’un contrat financier entre l’acheteur et le vendeur. L’acheteur s’engage à acheter l’indice de référence à un prix et à une date convenus. Les dérivés comportent plus de risques que les titres primaires.
II. Les différents types de titres
Les titres se divisent en trois grandes catégories, selon leur nature. Ces catégories sont les suivantes :
Les titres de participation
Les titres de participation comprennent les actions des sociétés qui se tradent en bourse. Les sociétés déclarent leur intention de s’introduire en bourse par le biais d’une introduction en bourse (IPO), ce qui implique de donner une partie de sa propriété à des investisseurs publics. Ensuite, les investisseurs peuvent trader les actions sur le marché secondaire où un investisseur peut vendre à un autre investisseur selon les prix en vigueur. Les actionnaires gagnent un revenu régulier sous forme de dividendes. En outre, les actionnaires réalisent un bénéfice lorsqu’ils vendent l’action à un prix supérieur à celui qu’ils ont payé pour l’acquérir. Le prix des titres de participation dépend des performances de l’entreprise et de la tendance générale des marchés financiers.
Les titres de créance
Les titres de créance sont des titres permettant aux organisations d’emprunter de l’argent sur les marchés financiers. Les titres les plus courants relevant de cette section sont les obligations. Les gouvernements, les entités gouvernementales et les sociétés privées ou publiques peuvent émettre des obligations pour lever des capitaux. Cette forme de mobilisation de capitaux peut s’avérer particulièrement fructueuse lorsque les organisations ont des difficultés à obtenir des prêts bancaires. Les investisseurs qui achètent des obligations sont appelés créanciers parce qu’ils prêtent de l’argent à cette organisation particulière pour financer ses projets. Le principal avantage des titres de créance est qu’ils sont peu ou pas volatils, ce qui les rend moins risqués.
Les dérivés
Les dérivés comprennent tous les autres types de titres qui tirent leur valeur d’actifs de référence. Les actifs de référence comprennent des titres comme les actions et les obligations. Les dérivés se distinguent des autres titres par le fait qu’ils ont un prix d’achat et de remboursement spécifique et qu’ils arrivent à échéance à une date convenue. Les fonds spéculatifs et autres investisseurs avertis tradent des dérivés pour répartir davantage les risques au sein de leur portefeuille. Parmi les exemples de dérivés, on peut citer les titres adossés à des créances hypothécaires et les titres certifiés, parmi beaucoup d’autres.