trading

Trafigura fait face à une perte de 1,1 milliard de dollars après une fraude présumée dans une affaire pétrolière en Mongolie

Written by
Translated by
Written on Oct 30, 2024
Reading time 5 minutes
  • Trafigura reports a potential $1.1 billion loss due to fraud.
  • CEO Jeremy Weir to hand over leadership to Richard Holtum.
  • The loss could affect share buybacks amid legal challenges.

Suivez Invezz sur TelegramTwitter, et Google Actualités pour recevoir des notifications de dernière minute >

Le géant du négoce de matières premières Trafigura Group se prépare à absorber un coup financier de 1,1 milliard de dollars suite à ce qu’il considère comme des activités frauduleuses dans ses opérations mongoles, a rapporté Bloomberg.

Advertisement

Vous cherchez des signaux et des alertes de la part de pro-traders ? Inscrivez-vous à Invezz Signals™ GRATUITEMENT. Cela prend 2 minutes.

Cette découverte, qui a conduit à la suspension d’employés et à des changements potentiels de direction, intervient moins de deux ans après que l’entreprise ait subi une perte de 500 millions de dollars dans un scandale de négoce de nickel.

Advertisement

Une fraude pétrolière en Mongolie entraîne des pertes financières et des mesures disciplinaires

Copy link to section

Le dernier scandale concerne des employés du bureau mongol de Trafigura qui manipulent des données et des documents pour gonfler les paiements et dissimuler des dettes en souffrance.

Selon Trafigura, ces activités sont passées inaperçues pendant cinq ans.

L’entreprise a identifié cette faute lors d’un examen interne fin 2023, qui a ensuite été confirmé par une enquête médico-légale externe.

Trafigura a déclaré qu’un petit groupe d’individus était impliqué et que des mesures disciplinaires étaient en cours. Le PDG Jeremy Weir a exprimé sa déception face à l’incident, déclarant :

Il n’y a pas de place pour les actes répréhensibles chez Trafigura. Nous prenons les mesures disciplinaires nécessaires et restons convaincus que ce problème se limite à l’activité mongole.

Les ventes à crédit complexes exposent les vulnérabilités

Copy link to section

Les activités commerciales de Trafigura en Mongolie s’articulaient autour de la vente de produits pétroliers à crédit aux distributeurs locaux.

Dans le cadre de ce système, les distributeurs retardaient les paiements à Trafigura, déduisant les coûts logistiques avant de régler le solde.

Toutefois, ce dispositif a créé une exposition financière complexe pour les acteurs locaux, rendant difficile la détection des écarts.

« Une partie importante de la dette a été reconnue par notre principale contrepartie en Mongolie, et nous prévoyons de les obliger à respecter leurs obligations de remboursement », a déclaré Trafigura.

Si l’entreprise parvient à récupérer une partie des fonds mal affectés, la perte financière pourrait être inférieure à la provision actuelle de 1,1 milliard de dollars.

L’ampleur des pertes est significative comparée à la consommation de pétrole de la Mongolie, évaluée à environ 1 milliard de dollars par an, avec une demande quotidienne de 35 000 barils.

Pressions sur les bénéfices dans un contexte de transition managériale

Copy link to section

Cette révélation intervient à un moment critique pour Trafigura, alors que Jeremy Weir se prépare à transmettre la direction à Richard Holtum, l’actuel responsable des opérations gazières.

Malgré les bénéfices récents, y compris un bénéfice annuel prévu de 2 milliards de dollars, la perte exerce une pression sur les bénéfices de Trafigura à un moment où la société navigue dans une volatilité de marché plus faible.

L’incident pourrait également affecter la capacité de Trafigura à exécuter des rachats d’actions pour les cadres supérieurs et les traders.

L’entreprise a dû équilibrer la distribution des bénéfices tout en respectant ses obligations envers les cadres supérieurs partant à la retraite, notamment l’ancien directeur de l’exploitation Mike Wainwright et l’ancien directeur financier Christophe Salmon.

Impact sur les contrôles internes et la réputation

Copy link to section

Ce dernier scandale a suscité des inquiétudes quant aux contrôles internes de Trafigura, notamment après la fraude au nickel de 2022 qui a secoué le secteur du négoce de matières premières.

Lors de cet incident, l’entreprise a découvert qu’elle avait acheté ce qu’elle croyait être du nickel, pour finalement découvrir que les expéditions n’avaient aucune valeur.

Le scandale mongol souligne les défis auxquels Trafigura est confrontée dans la gestion de ses opérations sur des marchés mondiaux complexes.

L’entreprise, qui s’appuie sur le crédit de 150 banques, a déjà commencé à informer ses partenaires financiers de la situation pour maintenir la transparence.

Même si la perte ne sera pas existentielle pour Trafigura, qui a déclaré plus de 17 milliards de dollars de bénéfices entre 2021 et 2023, elle pèsera probablement sur ses opérations futures.

La société prévoit de déclarer des capitaux propres supérieurs à 16 milliards de dollars pour l’exercice se terminant en septembre 2024.

Défis juridiques en cours en Suisse

Copy link to section

Dans le même ordre d’idées, Trafigura et son ancien directeur opérationnel Mike Wainwright devraient être jugés en Suisse pour corruption en décembre.

Alors que Wainwright nie les allégations, Trafigura a déclaré qu’elle se défendrait devant le tribunal.

Les procédures judiciaires et les récents défis financiers devraient maintenir Trafigura sous une surveillance accrue alors qu’elle s’efforce de rétablir la confiance dans ses opérations.

Renforcer la surveillance et les contrôles

Copy link to section

En réponse à la fraude mongole, Trafigura s’est engagé à mettre en œuvre des mesures de surveillance plus strictes dans l’ensemble de l’organisation.

L’entreprise souhaite éviter que des problèmes similaires ne se reproduisent en améliorant les contrôles internes et en affinant les stratégies opérationnelles.

« Cet incident a mis en évidence la nécessité d’une vigilance accrue dans la gestion de nos opérations », a déclaré Weir.

« Nous nous engageons à renforcer notre cadre de gouvernance pour soutenir une croissance durable. »

Cet article a été traduit de l'anglais à l'aide d'outils d'intelligence artificielle, puis relu et corrigé par un traducteur local.

Advertisement

Other content you may like