La Russie maintient sa production pétrolière près de l’objectif de l’OPEP+, mais des défis persistent.

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Written on Mar 6, 2025
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  • La production pétrolière russe en février était légèrement inférieure à son quota OPEP+, mais globalement conforme.
  • L'OPEP+ poursuivra les augmentations de production prévues, bien que celles-ci puissent être ajustées en fonction des conditions du marché.
  • La Russie est confrontée à des difficultés liées aux sanctions et aux attaques de drones, qui affectent ses exportations de pétrole et ses capacités de raffinage.

La production de pétrole brut russe en février est restée presque inchangée par rapport à janvier, se situant juste en dessous de son quota OPEC+, a rapporté Bloomberg jeudi.

Le mois dernier, la production a atteint en moyenne 8,964 millions de barils par jour, selon le rapport.

Ce chiffre est inférieur de 14 000 barils par jour à l’objectif de la Russie dans le cadre de l’accord d’approvisionnement OPEP+.

La Russie, qui avait initialement pris du retard dans le respect des réductions de production convenues par l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses partenaires alliés (OPEP+), a désormais rectifié sa position.

Le pays a affirmé que sa production de pétrole brut est désormais pleinement conforme aux termes de l’accord.

L’engagement de la Russie

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Dans le cadre de son engagement envers l’alliance OPEP+, la Russie s’était engagée à réduire sa production de pétrole brut de 971 000 barils par jour.

Cette réduction devait être mise en œuvre sur la base d’un niveau de production de référence de 9,949 millions de barils par jour.

Malgré les mesures prises précédemment pour stabiliser le marché, de nouvelles réductions de production sont nécessaires pour compenser les effets de la surproduction antérieure.

La Russie et ses alliés de l’OPEP+ ont récemment réaffirmé leur engagement à mettre en œuvre ces réductions supplémentaires d’ici juin.

Cette décision s’inscrit dans le cadre d’un effort plus large visant à rééquilibrer le marché mondial du pétrole et à remédier aux conséquences persistantes de l’excès d’offre.

Conformément à cet engagement, l’alliance OPEP+ a fixé au 17 mars la date limite pour les pays membres de soumettre des plans de compensation actualisés au secrétariat de l’OPEP.

Source: Bloomberg

Ces plans décriront les mesures spécifiques que chaque pays prendra pour atteindre les réductions de production convenues et contribuer à la stabilité globale du marché.

La décision de la Russie et de ses alliés de l’OPEP+ de mettre en œuvre de nouvelles réductions de production reflète les défis persistants auxquels est confronté le marché pétrolier mondial.

Bien que les efforts précédents aient contribué à atténuer certains effets de la surproduction, le marché reste volatil et sujet aux fluctuations.

La date limite du 17 mars pour la soumission des plans de rémunération mis à jour souligne l’urgence de la situation.

Décision de l’OPEP+

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En début de semaine, l’OPEP+ avait convenu de poursuivre son plan initial de réduction progressive de certaines des coupes volontaires de production de pétrole brut de 2,2 millions de barils par jour décidées en avril.

Cette décision inclut une augmentation de production spécifiquement accordée aux Émirats arabes unis.

En raison de ces augmentations combinées, la production pétrolière totale des pays de l’OPEP+ devrait augmenter de 138 000 barils par jour le mois prochain.

Cependant, l’OPEP+ a indiqué que les augmentations de production pourraient être suspendues ou annulées en fonction des conditions du marché.

L’OPEP+ avait prolongé ces réductions à plusieurs reprises l’année dernière. Les réductions doivent expirer fin mars.

Les experts s’attendaient à ce que le cartel prolonge une fois de plus ces réductions au-delà de la fin mars.

Zain Vawda, analyste de marché chez OANDA, a déclaré dans une note :

Certains, dont moi-même, pensaient qu’ils pourraient reporter cette augmentation au plus tôt au second semestre 2025. Cette décision devrait plaire au président Trump, qui a fait pression sur l’OPEP pour qu’elle augmente sa production.

La Russie a classifié les données de production.

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Après l’imposition de sanctions occidentales sur le secteur énergétique russe en raison de l’invasion de l’Ukraine, la Russie a classifié ses données officielles de production pétrolière.

Ce manque de transparence rend difficile la vérification indépendante des chiffres de production, obligeant les observateurs du marché à se fier à des indicateurs tels que les exportations maritimes et les capacités de raffinage nationales.

En janvier, les États-Unis ont placé sur liste noire deux grands producteurs de pétrole brut en Russie ainsi que les pétroliers qui transportent du pétrole à l’étranger.

Cela faisait partie des restrictions les plus sévères jamais imposées au secteur pétrolier russe. Un délai de grâce jusqu’à la fin février a été accordé pour toutes les transactions soumises à ces restrictions.

Selon le rapport, les quatre semaines précédant le 2 mars ont vu les expéditions de pétrole brut russe par voie maritime atteindre leur plus haut niveau depuis novembre.

Cependant, le volume de barils russes stockés en mer a également connu une augmentation significative, suggérant que Moscou rencontre des difficultés croissantes dans ses opérations de négoce pétrolier.

Les attaques de drones ukrainiennes persistantes ont réduit la capacité de raffinage de la Russie, Kiev cherchant à limiter la capacité de Moscou à fournir du carburant à ses opérations militaires.

Cet article a été traduit de l'anglais à l'aide d'outils d'intelligence artificielle, puis relu et corrigé par un traducteur local.