
Comment Elon Musk a été pris dans les tirs croisés de l’EVM en Inde
- Le fondateur de Tesla, Elon Musk, suscite la controverse en Inde avec ses remarques sur les EVM.
- L'ancien ministre de l'informatique et les dirigeants de l'opposition réagissent à la déclaration de Musk, relançant le débat sur la sécurité de l'EVM.
- La Cour suprême indienne confirme la crédibilité des EVM, rejetant les requêtes pour une vérification VVPAT à 100 %.
Moins de deux semaines après l’annonce des résultats des élections générales en Inde, le Premier ministre Narendra Modi obtenant un troisième mandat consécutif, le débat sur les machines à voter électroniques (EVM) a refait surface.
Cette fois, le fondateur de Tesla, Elon Musk, se retrouve pris entre deux feux entre le BJP au pouvoir et l’opposition sur cette question.
Le débat EVM dans la politique indienne
Copy link to sectionLes EVM sont depuis longtemps un point de discorde dans la politique indienne. Les dirigeants de l’opposition affirment fréquemment que les MVE sont susceptibles d’être falsifiés, appelant au retour aux bulletins de vote papier. Même si le débat s’est intensifié à l’approche des élections, il a semblé s’apaiser après les résultats.
Cependant, la réduction du BJP à 240 sièges, qui a nécessité des alliances pour former le gouvernement, a relancé les discussions, notamment au sein de l’alliance d’opposition renforcée, l’INDE.
Le commentaire controversé de Musk
Copy link to sectionLa controverse a commencé lorsque Musk a commenté un message de Robert F. Kennedy Jr., candidat indépendant à la présidentielle américaine.
Kennedy a souligné les irrégularités de vote liées aux EVM lors des élections primaires de Porto Rico et a plaidé pour un retour aux bulletins de vote papier afin d’éviter « l’interférence électronique avec les élections ». Musk a répondu :
“Nous devrions éliminer les machines à voter électroniques. Le risque d’être piraté par des humains ou par l’IA, bien que faible, reste trop élevé.”
L’ancien ministre de l’informatique confronte Musk
Copy link to sectionLa déclaration de Musk n’est pas passée inaperçue. Rajeev Chandrashekhar, ancien ministre d’État de l’Union indienne chargé des technologies de l’information et de l’électronique, a rapidement répondu. Il a critiqué la généralisation de Musk, déclarant :
“Il s’agit d’une énorme déclaration généralisée qui implique que personne ne peut construire du matériel numérique sécurisé. Faux. Le point de vue d’Elon Musk peut s’appliquer aux États-Unis et à d’autres endroits où ils utilisent des plates-formes informatiques classiques pour construire des machines à voter connectées à Internet. Mais les EVM indiens sont personnalisés. – conçu, sécurisé et isolé de tout réseau ou média. Pas de connectivité, pas de Bluetooth, wifi, Internet. Il n’y a aucun moyen d’entrer. Les contrôleurs programmés en usine qui ne peuvent pas être reprogrammés peuvent être architecturés et construits comme l’a fait l’Inde. . Nous serions heureux de réaliser un tutoriel, Elon.
La déclaration de Musk alimente les reportages locaux
Copy link to sectionAjoutant de l’huile sur le feu, une publication d’information indienne, Mid-Day, a rapporté un incident impliquant une prétendue manipulation d’un EVM dans le Maharashtra.
Le rapport affirmait qu’un parent d’un candidat allié du BJP avait été surpris en train d’utiliser un téléphone connecté à l’EVM pour générer un OTP qui déverrouillait la machine.
Le candidat l’a emporté avec une faible marge de 48 voix. Bien que la police ait par la suite nié ces affirmations, le rapport, combiné à la déclaration de Musk, a relancé le débat.
La réaction de Rahul Gandhi
Copy link to sectionRahul Gandhi, député du Congrès et chef de facto du principal parti d’opposition en Inde, a saisi l’occasion pour critiquer le système EVM. Réagissant à la déclaration de Musk et à l’article de Mid-Day, Gandhi a déclaré :
Les MVE en Inde sont une « boîte noire » et personne n’est autorisé à les examiner. De sérieuses inquiétudes sont soulevées quant à la transparence de notre processus électoral. La démocratie finit par devenir une imposture et est sujette à la fraude lorsque les institutions manquent de responsabilité.
La position de la Cour suprême indienne sur les EVM
Copy link to sectionDans une décision récente, la Cour suprême indienne a affirmé la crédibilité des EVM et leur intégration avec les VVPAT (Voter Verifiable Paper Audit Trails).
Le tribunal a rejeté les requêtes demandant une vérification à 100 % des votes exprimés via les VVPAT et a rejeté le retour au système de bulletins de vote, déclarant : « Une méfiance aveugle au processus de vote peut conduire à des soupçons injustifiés ».
Implications pour l’avenir
Copy link to sectionLes commentaires d’Elon Musk ont relancé par inadvertance un débat de longue date dans la politique indienne, soulignant les préoccupations mondiales concernant les systèmes de vote électronique.
Alors que la Cour suprême indienne et l’ancien ministre de l’informatique Chandrashekhar défendent l’intégrité des EVM indiens, l’opposition continue de remettre en question leur transparence et leur fiabilité.
À mesure que l’Inde avance, le débat sur les EVM va probablement persister, reflétant des préoccupations plus larges concernant la sécurité et la fiabilité des systèmes de vote électronique dans le monde.
Pour Musk, son implication souligne l’influence des leaders mondiaux de la technologie sur les débats politiques nationaux, même lorsque leurs remarques ne visent pas directement le processus électoral d’un pays spécifique.
L’entrée d’Elon Musk dans le débat EVM en Inde met en évidence l’intersection de la technologie et de la politique à l’échelle mondiale.
Alors que le débat se poursuit, il reste à voir comment ces discussions façonneront l’avenir des systèmes électoraux en Inde et au-delà.
Cet épisode souligne l’importance d’assurer et de maintenir la confiance dans les processus électoraux, cruciale pour la santé et la stabilité des démocraties du monde entier.
Cet article a été traduit de l'anglais à l'aide d'outils d'intelligence artificielle, puis relu et corrigé par un traducteur local.