Le Brésil impose un impôt minimum de 15 % sur les bénéfices des multinationales : ce qu’il faut savoir

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Written on Oct 4, 2024
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  • This aims to increase revenue in light of the government's goal of achieving a zero fiscal deficit.
  • In Latin America, several nations have either enacted or proposed specific taxes targeting MNCs.
  • Argentina has introduced additional taxes on corporate profits and export tariffs on agricultural goods.

Le gouvernement brésilien a fait un pas important vers la réforme fiscale en mettant en place un impôt minimum de 15% sur les bénéfices des sociétés multinationales, comme le précise un décret exécutif publié jeudi soir au journal officiel du pays.

Cette initiative vise à renforcer les recettes à la lumière de l’objectif ambitieux du gouvernement d’atteindre un déficit budgétaire nul tout en évitant de larges réductions des dépenses qui pourraient mettre en péril les programmes sociaux essentiels.

En s’alignant sur les efforts mondiaux de lutte contre l’évasion fiscale, le Brésil cherche à stabiliser son cadre financier et à garantir une fiscalité équitable pour les entités multinationales.

Relever les défis budgétaires du Brésil

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L’introduction de la politique d’impôt minimum découle du besoin urgent du Brésil d’augmenter ses recettes dans un contexte d’incertitudes économiques persistantes.

Le gouvernement est confronté au défi de réduire son déficit budgétaire à zéro, un objectif qui s’avère difficile à atteindre dans le contexte financier actuel.

Au lieu de recourir à des coupes budgétaires drastiques, qui pourraient menacer des services sociaux essentiels, les responsables ont opté pour cette mesure stratégique visant à renforcer la stabilité budgétaire.

La nouvelle taxe vise à promouvoir l’équité fiscale en imposant aux entreprises multinationales de payer un impôt de base de 15 % sur leurs bénéfices.

Les responsables gouvernementaux affirment que cette politique aligne le Brésil sur les tendances internationales visant à freiner l’évasion fiscale, en particulier parmi les grandes entreprises qui exploitent souvent des montages financiers complexes pour minimiser leur charge fiscale.

La nouvelle taxe servira de prélèvement supplémentaire

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Le décret exécutif précise que ce nouvel impôt servira de prélèvement supplémentaire sur l’impôt sur les cotisations sociales sur le revenu des sociétés (CSLL) existant au Brésil.

Ce changement garantit que toutes les sociétés multinationales, quelles que soient leurs stratégies fiscales antérieures, seront désormais soumises à l’exigence d’impôt minimum.

Les autorités brésiliennes soulignent que ce changement représente un engagement plus large en faveur d’une gestion budgétaire saine et d’une coopération internationale.

Alors que le Brésil assure la présidence du G20, cette décision est perçue comme une opportunité de souligner la position proactive du pays sur les questions fiscales mondiales.

Ce que cela signifie pour les multinationales

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Pour les entreprises internationales opérant au Brésil, l’introduction de l’impôt minimum présente à la fois des défis et des opportunités.

Si l’augmentation de la charge fiscale peut réduire les marges bénéficiaires, elle uniformise également les règles du jeu au sein du système fiscal, diminuant ainsi les incitations à adopter des stratégies d’optimisation fiscale agressives qui pourraient perturber une concurrence loyale.

Les entreprises devront réévaluer leurs stratégies fiscales pour s’adapter au nouveau régime fiscal, ce qui pourrait entraîner des modifications dans leurs stratégies d’investissement et leurs modèles opérationnels.

Le gouvernement brésilien a indiqué que des mesures de conformité rigoureuses seront cruciales pour l’application efficace de l’impôt minimum tout en minimisant les charges administratives pesant sur les entreprises.

Tendances de la fiscalité en Amérique latine

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La mise en œuvre de l’impôt minimum au Brésil reflète une tendance plus large parmi les nations à affiner leurs systèmes fiscaux en réponse à la mondialisation et à l’économie numérique.

Les pays du monde entier ont du mal à imposer des impôts aux multinationales qui transfèrent fréquemment leurs bénéfices à l’étranger pour réduire leurs obligations fiscales.

En adoptant cette nouvelle politique, le Brésil se positionne aux côtés des initiatives internationales visant à promouvoir des pratiques fiscales équitables.

En Amérique latine, plusieurs pays ont adopté ou proposé des taxes spécifiques ciblant les sociétés multinationales afin d’accroître les recettes fiscales et de lutter contre l’évasion fiscale.

L’Argentine, par exemple, a introduit des taxes supplémentaires sur les bénéfices des sociétés et des droits de douane sur les exportations de produits agricoles.

Le Chili a mis en place un impôt sur les sociétés axé sur des secteurs clés tels que l’exploitation minière, tandis que le Mexique a établi des taux d’imposition sur les revenus variés pour les entreprises.

Des pays comme la Colombie et le Pérou ont également modifié leur législation fiscale pour obtenir des contributions plus importantes des entreprises étrangères.

Cet article a été traduit de l'anglais à l'aide d'outils d'intelligence artificielle, puis relu et corrigé par un traducteur local.