
L’association bancaire italienne a commencé à tester l’euro numérique
- L'Association bancaire italienne a décidé de commencer à tester l'euro numérique.
- Les tests seront répartis en deux domaines de travail, dont l'un analysera la faisabilité technique du projet.
- Le deuxième se concentrera sur la programmabilité pour expérimenter différents cas d'utilisation.
Alors que l’engouement pour la monnaie numérique de la Banque Centrale (CBDC) continue de conquérir le monde, l’Association Bancaire Italienne (ABI) a décidé de lancer une phase d’expérimentation afin de déterminer les avantages potentiels de l’euro numérique.
ABI poursuit son projet et de tester la CBDC
Copy link to sectionL’ABI est un groupe industriel majeur en Italie, composé de plus de 700 institutions bancaires individuelles. Elle a indiqué qu’elle souhaitait participer aux essais de la CBDC, car elle pourrait devenir un équivalent des billets électroniques, tout en étant soutenue par la BCE.
En juin de cette année, l’association avait annoncé son intention de mettre en place un euro numérique en coopération avec ABI Lab. La pièce serait principalement utilisée pour les règlements interbancaires. De plus , elle serait également utilisée pour améliorer l’exécution des paiements internationaux.
La banque prévoit également de réexaminer la question de la mise à disposition de la CBDC. Pourtant, sa plus grande priorité est de rendre le cadre pleinement conforme aux réglementations de l’UE. En outre, il doit également s’attaquer à la question de la protection de la vie privée des citoyens.
Détails sur les tests
Copy link to sectionCe n’est pas la première fois que les banques italiennes font face à la technologie blockchain. En fait, la plupart des banques l’utilisent déjà dans une certaine mesure, principalement via le projet Spunta, qui intègre la technologie blockchain pour améliorer la vitesse de traitement des règlements interbancaires.
Selon l’explication d’ABI, le pilote sera divisé en deux zones de travail. Le premier concernera l’infrastructure et le modèle de distribution. Son objectif sera d’analyser la faisabilité du projet d’un point de vue technique.
Le deuxième domaine de travail sera axé sur la programmabilité, dans le but de différencier la CBDC des paiements électroniques déjà disponibles.
Cette décision intervient après de longs débats qui durent maintenant depuis près de deux ans. Malheureusement, les efforts n’ont pas semblé trouver un moyen de lancer une crypto-monnaie unifiée pour tous les citoyens. Même la Banque Centrale Européenne envisage d’examiner si de tels plans valent la peine d’être poursuivis ou s’ils doivent simplement être abandonnés.