
La Banque de France mène un essai CBDC sur une blockchain privée
- L'essai impliquait des transactions basées sur la blockchain d'une valeur de plus de 1,78 million £.
- La Banque de France s'est associée à plusieurs cabinets, dont SETL, pour réaliser cet exploit.
- Avant cette expérimentation, la Banque de France a mené un autre pilote CBDC en mai 2020.
La Banque de France, la banque centrale française, a réalisé un pilote CBDC. La banque a dévoilé cette nouvelle dans une annonce officielle le 19 janvier, soulignant qu’elle s’était associée à SETL, un fournisseur d’infrastructure de règlement et de paiement basé au Royaume-Uni, pour atteindre cette étape. Selon certaines informations, cet essai visait à tester la fonction des règlements interbancaires via un réseau blockchain.
Selon l’annonce, le programme pilote de la CBDC a vu des investisseurs souscrire et racheter des actions de fonds monétaires de Groupama Enterprises sur une blockchain privée, fournie par SETL. Grâce à cette expérience, la banque a enregistré des transactions d’une valeur de plus de 1,78 million £. Outre SETL, la Banque de France a également travaillé avec la plateforme de gestion de fonds SETL baptisée IZNES, CACEIS, CITIGROUP, GROUPAMA AM, OFI AM et DXC dans ce projet.
L’essai a nécessité la création et le lancement de contrats intelligents, qui, à leur tour, ont aidé la banque à émettre et à contrôler la distribution des jetons MNBC. En dehors de cela, les contrats intelligents garantissaient que le transfert de jetons se produisait en même temps que la livraison des jetons d’actions de fonds de Groupama Enterprises dans les portefeuilles d’investisseurs.
Perturber le secteur financier
Copy link to sectionSelon la Banque de France, cette expérience a permis d’évaluer comment une CBDC peut renforcer l’efficacité et la résilience du règlement d’actifs financiers via la blockchain. À son tour, cette évaluation a aidé la banque à déterminer si une CBDC peut améliorer le bon fonctionnement de l’économie réelle. La banque a ajouté qu’elle prévoyait de terminer d’autres expériences connexes d’ici la mi-2021.
Commentant cette nouvelle, le président de la SETL, David Walker, a déclaré :
L’achèvement réussi d’une expérience en direct de la monnaie numérique de la banque centrale avec BDF confirme que SETL est dans une position unique pour aider à transformer les marchés financiers. Nous sommes ravis d’être reconnus pour le rôle que nous jouons dans ces importants programmes de transformation du marché.
Selon les témoignages, ce n’est pas la première fois que la Banque de France teste la viabilité d’un euro numérique. Le premier essai a eu lieu en mai de l’année dernière, où la banque s’est associée à la banque d’investissement Société Générale. La banque aurait utilisé sa technologie de blockchain interne pour exécuter ce test. Le procès a vu la Banque de France utiliser son euro numérique pour régler une émission de titres financiers numériques réalisée par la Société Générale.