
L’économie britannique croît de 0,6 % au deuxième trimestre 2024 grâce à une inflation ralentie et à une augmentation des dépenses de consommation
- Le PIB du Royaume-Uni augmente de 0,6 % au deuxième trimestre 2024, après 0,7 % au premier trimestre.
- L'activité économique stagne en juin, avec un secteur des services en baisse de 0,1 %.
- La croissance annuelle atteint 0,9 %, mais l’inflation et la dynamique des salaires assombrissent les perspectives.
L’économie britannique a progressé de 0,6 % au deuxième trimestre 2024, selon les données publiées jeudi par l’Office for National Statistics (ONS). Ce taux de croissance, conforme aux attentes des économistes, indique la poursuite de la reprise régulière mais prudente du pays après une récente récession peu profonde.
La croissance économique ralentit en juin
Copy link to sectionEn juin, l’économie britannique n’a connu aucune croissance, l’activité économique étant restée stable. Cette stagnation est due à une contraction de 0,1 % du secteur des services, qui représente généralement une part importante de l’activité économique.
Les secteurs de la construction et de la production ont apporté un peu de répit, avec des hausses de production de 0,5 % et 0,8 % respectivement. Ces gains ont permis de compenser le recul des services, contribuant ainsi à la stabilité globale de l’économie au cours du mois.
La croissance annuelle atteint 0,9%
Copy link to sectionSur une base annuelle, l’économie britannique a progressé de 0,9 % au deuxième trimestre, dépassant légèrement les 0,8 % prévus. Cette croissance s’inscrit dans un contexte de pressions économiques diverses, notamment une hausse de l’inflation, qui a atteint 2,2 % en juillet.
Bien que ce chiffre soit inférieur aux 2,3% attendus, il marque une augmentation par rapport au taux cible de 2% de la Banque d’Angleterre, où il était resté les deux mois précédents. La récente hausse de l’inflation a été un facteur important influençant la politique monétaire, la banque centrale ayant choisi de réduire les taux d’intérêt de 25 points de base début août.
Dans le même temps, la croissance des salaires hors primes a ralenti à 5,4 %, son niveau le plus bas depuis deux ans, même si elle reste élevée par rapport à l’inflation. Cette dynamique a eu un impact mitigé sur l’économie, soutenant les dépenses de consommation dans certains secteurs tout en limitant le potentiel de croissance dans d’autres.
Perspectives pour le second semestre
Copy link to sectionLes experts estiment que le rythme de croissance économique pourrait ne pas être soutenu au second semestre. Des facteurs tels qu’une croissance plus faible des salaires, des taux d’intérêt élevés et des problèmes persistants dans la chaîne d’approvisionnement devraient peser sur l’activité économique.
Le Fonds monétaire international, Goldman Sachs et la Banque d’Angleterre ont tous revu à la hausse leurs prévisions de croissance pour le Royaume-Uni au cours des derniers mois, le FMI prévoyant désormais une croissance de 0,7 % pour l’année, contre une estimation antérieure de 0,5 %.
Les récentes tendances inflationnistes et les réformes économiques prévues par le nouveau gouvernement travailliste, entré en fonction en juillet, ont contribué à ces prévisions plus optimistes. Cependant, les analystes préviennent qu’une accélération significative de la croissance est peu probable à court terme.
Le parti travailliste s’est fixé des objectifs ambitieux en matière d’économie. Le Premier ministre Keir Starmer et la ministre des Finances Rachel Reeves ont pour objectif de faire du Royaume-Uni la nation du G7 dont la croissance du PIB par habitant est la plus rapide. Le premier budget du gouvernement, qui doit être présenté le 30 octobre, devrait fournir de plus amples détails sur sa stratégie budgétaire, notamment sur les changements potentiels apportés à la fiscalité et aux dépenses publiques.
Dans un avenir proche, l’économie devrait poursuivre sa trajectoire de croissance modérée, soutenue par une croissance des salaires supérieure à l’inflation et par l’assouplissement récent de la politique monétaire. Toutefois, des défis importants demeurent et les perspectives pour le reste de l’année restent prudentes.
Cet article a été traduit de l'anglais à l'aide d'outils d'intelligence artificielle, puis relu et corrigé par un traducteur local.