
Le fonds norvégien de 1,8 billion de dollars s’inquiète du risque boursier. Devriez-vous l’être aussi ?
- NBIM gère le fonds de placement norvégien de 1,8 billion de dollars, détenant 70 % d'actions et 30 % d'obligations.
- Les résultats du troisième trimestre de NBIM ont montré un rendement de 4,4 %, légèrement inférieur à son indice de référence.
- Eric Johnston, de Cantor Fitzgerald, met en évidence des défis tels que la baisse de l'épargne américaine et les prix élevés.
Norges Bank Investment Management (NBIM), qui supervise le fonds souverain norvégien de 1,8 billion de dollars, tire la sonnette d’alarme sur les risques potentiels de baisse du marché boursier mondial.
L’incertitude accrue entourant les conditions économiques a incité NBIM à maintenir une approche prudente, tout en s’en tenant à son allocation habituelle de 70 % en actions et de 30 % en obligations.
Trond Grande, directeur général adjoint de NBIM, a souligné l’importance du réalisme dans l’environnement de marché actuel, avertissant que les risques restent élevés pour les mois à venir.
Les défis mondiaux pèsent sur la position prudente de NBIM
Copy link to sectionLa méfiance du NBIM découle de multiples défis mondiaux.
L’approche des élections présidentielles américaines ajoute à l’incertitude politique, tandis que les efforts de la Chine pour relancer son économie par des mesures de relance restent incertains. Pendant ce temps, l’Europe est confrontée à des inquiétudes concernant une « croissance stagnante » qui pourrait freiner la dynamique économique.
Ces facteurs, combinés à la possibilité de turbulences sur les marchés, ont incité le fonds à se préparer à d’éventuels ralentissements des marchés boursiers.
Malgré cette prudence, NBIM n’a pas modifié de manière significative sa répartition stratégique d’actifs, adhérant à sa philosophie d’investissement à long terme.
Le fonds de richesse norvégien
Copy link to sectionCréé dans les années 1990, le fonds souverain norvégien est devenu le plus grand au monde, exploitant les revenus du pétrole et du gaz pour des investissements mondiaux.
Le fonds détient des participations dans plus de 8 760 sociétés réparties dans 71 pays, son portefeuille d’actions ayant réalisé des rendements supérieurs à 100 % au cours des cinq dernières années.
Cependant, même avec ces solides performances, les dirigeants de NBIM restent attentifs à l’évolution de la dynamique du marché.
Grande a souligné que l’ampleur de la croissance du fonds nécessite une vigilance, d’autant plus que les conditions économiques mondiales restent imprévisibles.
Les risques boursiers font surface après un rendement de 4,4 % au troisième trimestre pour le fonds norvégien
Copy link to sectionLa dernière prudence de NBIM fait suite à ses résultats du troisième trimestre, qui ont montré un rendement de 4,4 %, soit un bénéfice de 835 milliards de couronnes norvégiennes (76,1 milliards de dollars).
La performance, bien que solide, a été légèrement inférieure à celle de l’indice de référence du fonds, tirée par les gains des marchés boursiers alors que les taux d’intérêt ont baissé.
Les résultats du fonds souverain reflètent une tendance plus large parmi les banques centrales, qui ont récemment assoupli leurs politiques monétaires en réponse à la baisse de l’inflation dans les économies à revenu élevé.
Néanmoins, les risques imminents suscitent des inquiétudes quant à la durabilité de ces gains.
Le FMI met en garde contre une augmentation des risques mondiaux malgré la progression de l’inflation
Copy link to sectionLe Fonds monétaire international (FMI) a récemment souligné que même si les progrès dans la lutte contre l’inflation mondiale sont notables, les risques à la baisse « dominent désormais les perspectives ».
Cela correspond à la perspective de NBIM, selon laquelle l’incertitude quant à l’orientation du marché est devenue une considération clé.
Dans un contexte économique difficile, allant de l’inflation persistante dans certaines régions aux tensions géopolitiques, l’environnement des investisseurs mondiaux reste chargé de risques susceptibles de nuire à la performance du marché.
Les défis économiques aux États-Unis et le ralentissement de la Chine ajoutent aux risques mondiaux
Copy link to sectionD’autres experts financiers font écho à la prudence de NBIM. Eric Johnston, responsable de la stratégie actions et macroéconomique chez Cantor Fitzgerald, a souligné trois défis cruciaux pour l’économie américaine à court terme : la diminution de l’épargne des consommateurs, des prix obstinément élevés et les politiques monétaires restrictives de la Réserve fédérale.
Johnston a également souligné l’impact du ralentissement de la Chine, qui représente 17 % du PIB mondial, comme un facteur important pesant sur le marché.
Ce contexte économique plus large souligne pourquoi NBIM et d’autres investisseurs restent prudents quant aux perspectives du marché boursier.
Cet article a été traduit de l'anglais à l'aide d'outils d'intelligence artificielle, puis relu et corrigé par un traducteur local.