
La Banque d’Angleterre devrait maintenir ses taux d’intérêt inchangés, les inquiétudes concernant l’inflation persistant.
- Inflation à 3 % en janvier, avec une hausse prévue à 3,7 % avant un ralentissement.
- La croissance économique du Royaume-Uni a été révisée à la baisse à 0,75 % pour 2025, contre 1,5 % précédemment.
- La déclaration de printemps de la chancelière Rachel Reeves présentera la politique budgétaire et les plans de dépenses.
La Banque d’Angleterre devrait maintenir son taux d’intérêt directeur inchangé lors de la réunion du Comité de politique monétaire (MPC) jeudi, le taux actuel restant à 4,5 %.
Cette décision s’inscrit dans une logique de politique monétaire prudente visant à concilier la maîtrise de l’inflation et la croissance économique.
Bien qu’aucun changement immédiat ne soit attendu, les analystes prévoient au moins deux baisses de taux d’ici la fin de 2025, à mesure que les pressions inflationnistes s’atténueront.
Les décisions du MPC ont un impact sur un large éventail de facteurs économiques, des coûts hypothécaires aux investissements des entreprises.
L’inflation reste supérieure à l’objectif de 2 % de la Banque, suscitant des inquiétudes quant à la possibilité que de nouvelles baisses de taux alimentent la hausse des prix.
Parallèlement, la prochaine déclaration de printemps de la chancelière Rachel Reeves pourrait apporter des éclaircissements supplémentaires sur la trajectoire économique du Royaume-Uni, notamment en ce qui concerne les dépenses publiques et la politique budgétaire.
Les taux d’intérêt restent stables, les décideurs politiques privilégiant la lutte contre l’inflation.
Copy link to sectionLa décision de la Banque d’Angleterre de maintenir le taux d’intérêt actuel reflète sa stratégie continue de gestion de l’inflation tout en soutenant la stabilité économique.
Depuis août 2024, la Banque a mis en œuvre trois baisses de taux, réduisant progressivement les coûts d’emprunt.
Cependant, les décideurs politiques restent prudents, soulignant la nécessité d’une approche mesurée de l’assouplissement monétaire.
Avec une inflation enregistrée à 3 % en janvier, la banque centrale hésite à stimuler trop tôt les dépenses de consommation.
Des taux plus bas pourraient encourager les emprunts et les investissements, mais pourraient aussi contribuer aux pressions inflationnistes.
Les propriétaires et les entreprises anticipaient de nouvelles baisses de taux, mais la position du MPC laisse entendre qu’un soulagement immédiat n’est peut-être pas imminent.
Les taux hypothécaires, qui ont lentement diminué en prévision de futures baisses, pourraient se stabiliser à court terme.
Les marchés financiers suivront de près le vote du comité, car toute indication d’un changement de politique pourrait influencer les taux d’intérêt et les prévisions économiques.
Le gouverneur de la Banque, Andrew Bailey, a souligné à plusieurs reprises une approche « progressive et prudente » de la politique monétaire, renforçant les attentes selon lesquelles les ajustements de taux seront progressifs.
Projections économiques et inflationnistes du Royaume-Uni
Copy link to sectionLe tableau économique général reste mitigé, la Banque d’Angleterre ayant revu ses prévisions de croissance à la baisse en début d’année.
L’économie britannique devrait désormais croître de 0,75 % en 2025, une réduction significative par rapport à la précédente estimation de 1,5 %.
Bien que les projections de croissance pour 2026 et 2027 aient été revues à la hausse, les défis à court terme persistent, en raison de la faiblesse de la demande intérieure et de l’incertitude économique mondiale.
L’inflation devrait atteindre 3,7 % avant de diminuer progressivement, la Banque prévoyant qu’il faudra attendre fin 2027 pour qu’elle atteigne l’objectif de 2 %.
Ce calendrier prolongé suggère que les baisses de taux d’intérêt seront introduites avec prudence afin d’éviter de compromettre la stabilité des prix.
Des facteurs externes, notamment les droits de douane américains et la conjoncture économique mondiale plus large, influencent également les perspectives économiques du Royaume-Uni.
Les tensions commerciales croissantes pourraient avoir des conséquences indirectes pour les entreprises britanniques, affectant les exportations et les chaînes d’approvisionnement.
Les décisions de politique monétaire de la Banque devront tenir compte de ces dynamiques internationales, parallèlement aux pressions inflationnistes internes.
Déclaration de printemps pour fournir des informations économiques supplémentaires
Copy link to sectionLa déclaration de printemps de la chancelière Rachel Reeves, la semaine prochaine, devrait présenter les principales politiques économiques et les plans de dépenses du gouvernement.
Bien que des changements de politique majeurs soient improbables, la déclaration donnera un aperçu des perspectives budgétaires et des mesures potentielles pour soutenir la croissance économique.
Le Bureau de la responsabilité budgétaire (OBR) publiera également des prévisions actualisées, éclairant la trajectoire économique du Royaume-Uni.
Les finances publiques étant sous surveillance, les décideurs politiques sont confrontés au défi de concilier la discipline budgétaire avec des mesures de soutien aux ménages et aux entreprises.
Alors que la Banque d’Angleterre maintient sa position actuelle, l’attention se portera sur les futures décisions politiques.
La perspective de baisses de taux plus tard en 2025 reste envisageable, mais le calendrier et l’ampleur de ces ajustements dépendront des tendances de l’inflation et des conditions économiques plus générales.
Pour l’instant, l’accent reste mis sur la stabilité, la banque centrale naviguant dans un paysage économique complexe.
Cet article a été traduit de l'anglais à l'aide d'outils d'intelligence artificielle, puis relu et corrigé par un traducteur local.