L’action ServiceNow reçoit sa première note de « vente »

ServiceNow Inc (NYSE : NOW) a perdu environ 5,0 % à la rédaction après qu’un analyste du Guggenheim a dégradé la note du géant du logiciel pour qu’il « vende » lundi.

John DiFucci est désormais le seul parmi les analystes de Wall Street à avoir une note de vente sur NOW.

L’action ServiceNow se négociait à un niveau record avant son appel baissier.

Le stock de ServiceNow pourrait atteindre 640 $

John DiFucci a annoncé aujourd’hui un objectif de cours de 640 $ pour les actions NOW, ce qui se traduit par une baisse d’environ 20 % par rapport à la clôture de vendredi.

L’analyste du Guggenheim recommande de se retirer des actions ServiceNow, car sa configuration semble « défavorable », non seulement pour le second semestre de cette année, mais également jusqu’en 2025.

La société cotée à New York a besoin d’un élan important dans sa dynamique commerciale afin de répondre au consensus actuel pour sa unité de souscription. Mais cela semble peu probable « étant donné le manque de ventes [d’IA générative] selon nos contrôles sur le terrain », a-t-il déclaré lundi à ses clients dans une note.

MAINTENANT, il faudra peut-être abaisser ses attentes pour 2024

L’analyste du Guggenheim est pessimiste sur le cours de l’action ServiceNow car sa direction « devra abaisser ses prévisions de souscription pour 2024 ».

Bien que MAINTENANT « puisse retarder l’admission de la réalité jusqu’à ce qu’elle se produise ». Les estimations pour l’année prochaine sont également « trop élevées », a-t-il ajouté lundi dans une note de recherche.

La position accommodante de John DiFucci sur les actions ServiceNow est basée sur ses récentes conversations avec certains partenaires de l’entreprise.

Notez que la société de 157 milliards de dollars basée à Santa Clara, en Californie, ne verse pas de dividende au moment de la rédaction. Cet aspect de son histoire n’est donc pas non plus attrayant à l’heure actuelle.

Cramer n’est pas d’accord avec le point de vue de Guggenheim sur ServiceNow

John DiFucci a reconnu que l’activité fédérale américaine de ServiceNow restait forte, mais a déclaré que les comparaisons difficiles atténuaient quelque peu son attrait. En revanche, le segment des États, des collectivités locales et de l’éducation n’est pas suffisamment « mûr » pour soutenir son multiple de primes, a-t-il ajouté.

Dans l’ensemble, l’analyste du Guggenheim est opposé à la détention d’actions NOW, car la monétisation de l’IA « ne se produit pas en masse et n’est pas susceptible de se matérialiser cette année, comme la direction l’a suggéré ».

Le célèbre investisseur et animateur de Mad Money, Jim Cramer, n’est cependant pas d’accord avec l’analyse DiFucci des actions ServiceNow.

« Ce qu’il dit, c’est qu’il n’y a pas de véritable business dans le domaine de l’IA, ce qui est tout à fait contraire à ce qu’a dit Bill McDermott. Il dit essentiellement que Bill McDermott ne sait pas ce qu’il fait et je ne vais pas passer cet appel.

NOW devrait publier ses résultats financiers du deuxième trimestre le 24 juillet. Le consensus est que le bénéfice par action s’élève à 1,08 dollar, contre 77 cents par action il y a un an.