
La BCE procède à sa sixième baisse de taux en neuf mois, dans un contexte d’incertitude liée aux droits de douane de Trump.
- La Banque centrale européenne a abaissé ses taux d'intérêt de 25 points de base jeudi.
- L'inflation a diminué, passant d'un pic de 10,6 % en octobre 2022 à 2,4 % en février.
- Jeudi, la BCE a également abaissé ses prévisions de croissance économique pour 2025 pour la quatrième fois consécutive.
Jeudi, la Banque centrale européenne a abaissé ses taux d’intérêt de 25 points de base, ramenant le taux de la facilité de dépôt à 2,5 %.
Cette décision, largement anticipée, marque la sixième baisse des taux de la banque centrale en neuf mois, les décideurs politiques cherchant à soutenir une économie aux prises avec une croissance lente et la menace imminente de droits de douane américains sur les importations de l’UE.
Dans sa déclaration, la BCE a noté que la politique monétaire est désormais « sensiblement moins restrictive », les baisses de taux rendant les emprunts moins chers pour les entreprises et les ménages, ce qui a entraîné une reprise de la croissance des prêts.
Suite à la décision de la BCE, l’euro a progressé de 0,2 % face au dollar, atteignant 1,081 $.
L’inflation a diminué, passant d’un pic de 10,6 % en octobre 2022 à 2,4 % en février, tandis que le taux de dépôt a atteint son niveau le plus bas depuis février 2023.
Jeudi, la BCE a également abaissé pour la quatrième fois consécutive ses prévisions de croissance économique pour 2025, anticipant une expansion de seulement 0,9 %, légèrement supérieure au rythme de 0,7 % de l’année dernière.
Tendances de l’inflation et croissance économique
Copy link to sectionMalgré le changement de politique de la BCE, l’inflation reste une préoccupation. L’inflation globale dans la zone euro est toujours inférieure à 3 %, mais elle a montré une certaine volatilité ces derniers mois.
Le taux d’inflation de février a ralenti à 2,4 %, légèrement supérieur aux attentes, mais en baisse par rapport au chiffre de janvier.
L’inflation sous-jacente, qui exclut les éléments volatils comme les produits alimentaires et l’énergie, a également diminué, suggérant un certain allègement des pressions inflationnistes persistantes.
La croissance dans la zone euro reste faible, le PIB n’ayant augmenté que de 0,1 % au quatrième trimestre, selon Eurostat.
Cette modeste expansion souligne la fragilité de l’économie régionale, renforçant la décision de la BCE d’assouplir sa politique monétaire.
Incertitude concernant les tarifs douaniers et les dépenses de défense de Trump
Copy link to sectionLa décision de la BCE sur les taux intervient dans un contexte de fortes incertitudes géopolitiques et commerciales.
Le président américain Donald Trump a menacé à plusieurs reprises d’imposer des droits de douane sur les marchandises européennes, bien qu’aucune mesure spécifique n’ait été annoncée.
Le risque de nouveaux droits de douane reste un enjeu majeur pour la zone euro, les dirigeants européens évaluant leurs options de négociation.
Parallèlement, les gouvernements européens augmentent leurs dépenses de défense en réponse à l’évolution de la dynamique géopolitique, notamment en raison de la détérioration des relations entre les États-Unis et l’Ukraine.
L’augmentation des dépenses militaires pourrait influencer l’inflation et la croissance économique, ajoutant une couche de complexité supplémentaire aux perspectives politiques de la BCE.
Face aux vents contraires économiques persistants, les mesures d’assouplissement de la banque centrale signalent un effort pour concilier la lutte contre l’inflation et la nécessité de stimuler la croissance dans un environnement mondial incertain.
Les marchés anticipent désormais près de deux baisses de taux supplémentaires cette année suite à la décision de la BCE jeudi.
C’est légèrement moins qu’avant l’annonce du budget allemand mardi, mais cela reste dans la fourchette des attentes observées ces dernières semaines.
Cet article a été traduit de l'anglais à l'aide d'outils d'intelligence artificielle, puis relu et corrigé par un traducteur local.