
L’action HPE bondit après qu’Elliott Investment aurait constitué une participation de 1,5 milliard de dollars.
- Selon Bloomberg, la participation d'Elliott, d'une valeur de 1,5 milliard de dollars, en fait l'un des cinq principaux actionnaires de HPE.
- L'action HPE a grimpé de près de 9 % après l'annonce de l'investissement.
- L'entreprise a été confrontée à des pressions sur ses marges.
Selon un article de Bloomberg citant des sources proches du dossier, Elliott Investment Management a discrètement constitué une participation de plus de 1,5 milliard de dollars dans Hewlett Packard Enterprise Co. (HPE), devenant ainsi l’un des cinq principaux actionnaires de la société de réseaux et de logiciels.
Le fonds spéculatif activiste, connu pour ses campagnes agressives auprès des actionnaires dans le secteur technologique, devrait réclamer des changements visant à améliorer la valeur actionnariale chez HPE, bien que ses demandes exactes ne soient pas encore connues, selon le rapport.
Elliott et HPE ont tous deux refusé de commenter cette évolution.
Cette annonce a fait bondir l’action HPE de 8,8 % en début de séance mardi, avant que les gains ne soient réduits. Au moment de la rédaction de cet article, elle était en hausse d’environ 4,6 %.
Malgré cette hausse, l’action reste en baisse de plus de 30 % depuis le début de l’année, reflétant les inquiétudes persistantes des investisseurs quant à la direction et à la rentabilité de l’entreprise.
Le boom de l’IA laisse HPE à la traîne
Copy link to sectionBien que la vague de l’intelligence artificielle ait stimulé une forte demande de serveurs et de matériel réseau, HPE a eu du mal à tirer parti de cet élan par rapport à ses concurrents comme Dell Technologies.
En mars, la société a averti d’une baisse significative de ses bénéfices pour l’année, invoquant l’impact des droits de douane, les faibles marges sur les serveurs et des problèmes opérationnels internes.
À l’époque, elle a également annoncé son intention de supprimer 3 000 emplois.
Les analystes ont été critiques. Woo Jin Ho de Bloomberg Intelligence a déclaré que les prévisions de l’entreprise révélaient « d’importantes inefficacités », tandis que Deutsche Bank a qualifié les résultats du premier trimestre de HPE de « décevants ».
Malgré le fonctionnement dans le cadre de l’Accord États-Unis-Mexique-Canada (AEUMC), qui allège certains fardeaux tarifaires, l’entreprise continue de faire face à des difficultés de rentabilité.
Les antécédents d’Elliott en matière de redressement d’entreprises
Copy link to sectionElliott jouit d’une réputation établie dans le secteur technologique, ayant réussi à faire pression pour le changement au sein d’entreprises comme Salesforce, SAP et Citrix.
Il est à noter que Citrix a été privatisée en 2022 dans le cadre d’une transaction de 13 milliards de dollars menée par Elliott et Vista Equity Partners.
Chez Salesforce, le fonds spéculatif a fait adopter des plans de croissance qui ont permis à l’entreprise d’éviter une bataille par procuration. SAP a remplacé son PDG six mois après que l’implication d’Elliott soit devenue publique.
La société détenait également une participation de longue date dans Dell, qui a depuis largement surperformé HPE.
L’action Dell a grimpé de près de 300 % depuis son retour sur les marchés publics en 2018.
L’attention se porte sur l’accord avec Juniper et la direction.
Copy link to sectionHPE, issue de la scission avec HP Inc. en 2015, est actuellement dirigée par Antonio Neri.
Sous sa direction, l’entreprise a été un acquéreur actif. Parmi les acquisitions clés, on peut citer Nimble Storage en 2017 et Cray Inc. en 2019.
Sa plus importante transaction à ce jour — l’acquisition de Juniper Networks pour 14 milliards de dollars annoncée plus tôt cette année — a rencontré des obstacles réglementaires.
Le ministère américain de la Justice a intenté une action en justice pour bloquer la fusion pour des motifs antitrust, jetant ainsi le doute sur l’avenir de la transaction.
Un procès est prévu pour juillet. L’accord revêt une importance stratégique car il renforcerait considérablement les activités réseau de HPE face à la demande croissante d’infrastructures liées à l’IA.
Avec l’implication d’Elliott, les spéculations vont bon train quant à d’éventuels changements opérationnels ou de direction majeurs à l’horizon.
Le fonds a déjà réussi à remanier les conseils d’administration et même à évincer de hauts dirigeants, comme on l’a vu chez Crown Castle et Johnson Controls.
Pour l’instant, les investisseurs semblent optimistes quant à l’arrivée d’Elliott, espérant qu’elle pourrait relancer la croissance et la discipline au sein de ce géant sous-performant.
Cet article a été traduit de l'anglais à l'aide d'outils d'intelligence artificielle, puis relu et corrigé par un traducteur local.